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Revue de presse (27 janvier 08)

Gaëtan Bucki : « Toute ma saison est basée sur les Jeux Olympiques ! »
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24 janvier 2008

Gaëtan Bucki est de retour sur la terre de ses exploits. Le 27 janvier 2007, il franchissait pour la seconde fois la barre des 20 m (20,01 m) à Mondeville et s’offrait du même coup un nouveau record de France Indoor. Un an plus tard, le massif lanceur de poids d’Artois Athlétisme débute une nouvelle fois sa saison hivernale en Normandie. Avec un seul objectif en tête : les Jeux Olympiques de Pékin. Interview d’un athlète qui n’a pas froid aux yeux...

Athle.com : Gaëtan, vous participez demain au meeting national indoor de Mondeville. Là même où il y a un an presque jour pour jour vous battiez le record de France en salle (20,01 m)...

Gaëtan Bucki : Ca reste un bon souvenir. Mais ça n’a pas été le moment le plus agréable de ma saison. A la base, je ne devais pas concourir ce jour-là. J’étais en pleine préparation des Championnats de France. Mais lorsque des organisateurs mettent sur pied un concours de poids, les lanceurs doivent jouer le jeu et y aller.

Battre le record de France, ce n’est pas agréable ?
Je n’étais pas forcément prêt à faire une « perf » car je n’étais pas au top sur le plan technique. Donc les sensations n’étaient pas très agréables. Mais l’ambiance était terrible. Dans la petite salle de Mondeville, les spectateurs sont très proches et ça résonne énormément.

Avoir franchi cette fameuse barre des 20 m l’an dernier, c’était le summum d’une carrière ?
Non, pas du tout. Les 20 m n’ont jamais été pour moi une finalité sinon j’aurais raccroché dans la foulée. Mais les passer m’a sans doute décomplexé. A Lille, le jour où je lance pour la première fois à plus de 20 m, je mords un jet à 20,30 m. Potentiellement, je suis capable d’aller aussi loin. Ce n’est pas inaccessible.

Pourtant, l’été dernier a été plutôt compliqué...
J’étais en fin de formation professionnelle pour devenir éducateur de la Protection Judiciaire de la Jeunesse avec un mémoire à rendre et beaucoup de boulot. Mais j’ai obtenu mon diplôme et préparé les trente-sept ans de vie professionnelle qui m’attendent. En juin, je m’entraînais comme un cadet trois fois par semaine. Mes 19,42 m début août ont, je pense, plus de valeur que mes 20,01 m en janvier.

Comment s’est déroulée la préparation de cette saison hivernale ?
J’ai obtenu un aménagement horaire donc je travaille à mi-temps. En cette année olympique, toute ma préparation est basée sur le 12 juin et le début de la course aux minima pour Pékin. Je n’ai donc pas préparé la saison indoor. Elle sera d’ailleurs peut-être terminée dès demain soir. J’ai notamment effectué un gros travail de musculation lourde.

Vous êtes-vous fixé un objectif précis ?
Si je lance à 18,80 m, je saurais pourquoi... Mais si je lance à 19,40 m, je pense poursuivre jusqu’aux Championnats de France pour tenter de décrocher une sélection pour les Mondiaux en salle. Mais je ne me mets pas de pression pour autant. Je n’ai aucune référence métrique puisque je ne peux pas dépasser les 14,50 m à l’entraînement. Une bâche m’empêche de lancer plus loin.

Une bâche ?
J’ai du mal à me brider à l’entraînement. Je veux toujours en mettre un peu plus. Cette bâche me permet de me concentrer uniquement sur mes sensations. Que j’allume ou pas, je fais toujours la même « perf ». C’est donc plus productif. Et ça permet d’éviter de se faire mal aux coudes ou aux doigts en forçant trop.

Revenons à ces fameux Jeux Olympiques. Les minima fixés à 20,45 m ne vous semblent pas inaccessibles ?
Ce sont des minima durs mais les JO ne sont pas le championnat du quartier ! D’ailleurs, je m’attendais à plus. Avec des minima à 18 ou 19 m, cette compétition n’aurait plus la même valeur. L’ouverture de la chasse aux minima est fixée au 12 juin. Le meeting de Sotteville-Les-Rouen a lieu trois jours plus tard. Alors je les ferai là-bas !



Propos recueillis par Florian Gaudin-Winer pour athle.com


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